Conférences, outils et applications
Lors du premier semestre des Masters en Humanités Numériques et Digitales de l’Université Bordeaux-Montaigne, des intervenants nous ont présenté et formé à différents outils et applications. Sur cette plateforme, vous y trouverez la présentation succincte de ces différents outils.
Culture numérique et évolution d'internet.
Le lundi 28 et mardi 29 septembre, Soufiane Rouissi nous a présenté deux conférences sur la culture numérique. Celles-ci concernaient les évolutions d’internet et l’apprentissage en ligne. Ces cours sont essentiels pour différentes raisons, aussi bien pour notre culture personnelle que pour comprendre les enjeux et l’évolution du numérique. De ce fait, cela permet de mieux comprendre l'intérêt de maîtriser les différents outils sur lesquels nous sommes formés lors de cette formation.
La culture numérique
La culture numérique désigne l’« ensemble des manières de faire, des manières de penser, des représentations et des significations propres à un groupe, auxquelles participent pleinement les objets matériels » (Millerand, 1999). Elle fait référence aux changements culturels produits par le développement et la diffusion de contenus numériques.
Le web statique à pour but la distribution d’informations et de contenus. Il sollicite peu l'intervention des utilisateurs.
Le web social privilégie la dimension de partage et d’échange d’informations et de contenus (textes, vidéos, images ou autres). Il voit l’émergence des réseaux sociaux, des smartphones et des blogs. On remarque donc une face du web qui se démocratise et se dynamise.
Le web sémantique vise à organiser la masse d’informations disponibles en fonction du contexte et des besoins de chaque utilisateur, et ce, en tenant compte de sa localisation, de ses préférences, etc. C’est un web qui tente de donner un sens aux données. Il s’agit aussi d'un web plus portable et qui fait de plus en plus le lien entre le monde réel et le monde virtuel. Il répond aux besoins d’utilisateurs mobiles, toujours connectés à travers une multitude de supports et d’applications malines ou ludiques.
Le web intelligent vise à immerger l’individu dans un environnement (web) de plus en plus prégnant. Il pousse à son paroxysme la voie de la personnalisation ouverte par le biais du web 3.0 mais il pose par la même occasion de nombreuses questions quant à la protection de la vie privée, au contrôle des données, etc.
Premiers pas avec OpenStreetMap.
Le mardi 6 octobre, Armelle Gillard nous a formé à l’outil OpenStreetMap ainsi qu’aux bonnes pratiques pour devenir contributeur à cette banque de données ouverte. Nous avons appris à délimiter une zone à cartographier, qu’il sera possible d'analyser ensuite sur le terrain. Pour finir, elle nous a montré comment enrichir la base de données d’OSM à l’aide de nos observations.
Qu'est que l'outil collaboratif OpenStreetMap ?
OpenStreetMap (OSM) est un projet de cartographie qui a pour but de constituer une base de données géographiques libre du monde en utilisant le système GPS et d'autres données libres. Par l'utilisation de moyens informatiques basés sur Internet qui permettent l'intervention et la collaboration de tout utilisateur volontaire, OpenStreetMap relève de la géomatique 2.0 et est aussi une contribution à ce qui est appelé la néogéographie, dont les outils composent le GeoWeb
Field Papers est un outil qui nous aide à créer un atlas de plusieurs pages de n'importe où dans le monde (la zone d'observation y est découpée en plusieurs zones). Une fois celle-ci imprimée, on peut l'emporter à l'extérieur ainsi que sur le terrain, afin d’y noter nos observations.
Les observations sur le terrain nous permettent de constater des différences avec les données présentes dans OpenStreetMap, la plateforme étant ouverte, on peut y contribuer librement en l’enrichissant de nos observations. Les données observées sur le terrain seront rentrées sur le serveur qui sera ensuite validé par des contributeurs réguliers.
uMap permet de créer des cartes personnalisées sur des fonds OpenStreetMap, cela en un instant pour les afficher ensuite sur votre site. Par exemple, on peut choisir d’y délimiter une ville (tel que Bordeaux et d’y afficher toutes les pompes à essences présentes dans la ville).
Carte réalisé sur uMap pour montrer la zone qu'on a observé lors de notre formation à OpenStreetMap
Délimitation de la zone d'observation sur FieldMapers
Innover en utilisant le Design Sprint.
Le mercredi 14 octobre, Camille De Amorin Bonneau nous a appris les grands principes de la méthode de création Design Sprint sous formes d’ateliers pratiques. Nous avons réalisé les cinq étapes du Design Sprint en version accélérée puisque nous avons disposé d’une seule journée, or cinq auraient été nécessaires afin de pouvoir approfondir davantage.
DE AMORIN BONNEAU
Qu'est que ce processus de création appelé Design Sprint ?
Le Design Sprint est un processus de création conçu pour les start-ups et les grandes entreprises. L’idée novatrice du Design Sprint est d’imposer une contrainte temporelle de cinq jours. Il permet d'obtenir un premier prototype d’un produit et les retours d’expériences des utilisateurs. Pour y parvenir, cette méthode mélange différentes techniques d’idéations, de stratégies business, et de conceptions centrées sur l’utilisateur.
Le jour 1 est consacré à la compréhension du problème et aux choix d’une cible pour notre sprint.
- Objectifs : transmettre la connaissance métier à toute l’équipe et définir la problématique à solutionner
- Ateliers : présentations par les experts métier, sessions de questions / réponses, rédaction de la user journey typique du persona avec lequel nous allons travailler
Automatiser facilement des taches avec Zapier.
Le lundi 2 novembre, Bertrand Bussac nous a transmis ses connaissances relatives aux termes utilisés dans le développement web. Puis, il nous a formés sur l'outil Zapier qui sert à automatiser très facilement des tâches. Pour ce faire, il nous a montré comment lier des applications afin d'automatiser des tâches redondantes dans notre quotidien professionnel.
Qu'est que cet outil d'automatisation appelé Zapier ?
Zapier est un service web qui permet d’automatiser des actions en connectant différentes applications utilisées au quotidien. Il existe plus de 1500 applications qu’il est possible d’utiliser avec Zapier. Parmi les plus courantes se trouvent : Facebook, Twitter, Gmail, WordPress, Google Drive, Trello, Google Agenda, Linkedin, Slack et bien d’autres encore.
Pendant cette formation, Bertrand Bussac nous a exposé la problématique qu'il rencontre dans son école nommée “le Wagon” lors des inscriptions et a répondu à cette dernière par l'exemple, en nous formant à Zapier. Sa problématique était la suivante : Comment gérer facilement les demandes d'inscriptions à son école ? Pour répondre à celle-ci, il a créé un formulaire sur la plateforme dite TypeForme, pour que les étudiants puissent s'y inscrire directement. Une fois que l'étudiant a rempli le formulaire, une fiche est créée sur le Trello de Bertrand Bussac. Si les documents demandés sont complets après vérification, il place la fiche dans la colonne complète et cela déclenche l'envoi d'un mail à l'étudiant pour le notifier que son dossier est complet. Mais si le dossier est incomplet, l'étudiant est notifié que son dossier ne l’est pas.
De mon côté, j'ai utilisé Zapier pour gérer mes invitations sur ma webtv. En effet, avec mon colocataire, nous avons créé Feu Libre, une émission diffusée en direct sur Twitch puis retransmise sur Youtube. À chaque émission nous recevons deux invités. Le message d'invitation a toujours une base commune et quelques variables qui fluctuent. De ce fait, j'ai réfléchi à quels étaient les éléments fixes de mon message et quels étaient les éléments qui changeaient dans mon message. La présentation de l'émission reste identique ainsi que les formules de politesses. Mais le numéro de l'émission, le thème de l'émission, la date et l'heure de l'émission ainsi que le nom des invités sont des éléments de fluctuation. Je vous détailles donc ma démarche d'automatisation dans la chronologie suivante :
Je créais un formulaire pour transmettre les informations qui fluctuent dans mes invitations, c'est à dire le numéro de l'émission, le nom/prénom et mail de mes invités, la date et l'heure de l'émission et le thème de l'émission. Une fois mon formulaire rempli, des actions se mettent en place.
Un mail est envoyé à mes invités grâce aux adresses mails que j'ai rentré dans mon formulaire, avec un message générique d'invitation, enrichi des données de mon formulaire.
Une fois l'invitation envoyé par mail, le message de l'invitation est archivé sous forme de carte sur Trello pour retrouver facilement le nom de mes invités des anciennes émissions, du numéro de l'émission, des dates ou encore du thème de l'émission.
Le jour de l'émission, quelques heures avant le direct, on pourrait imaginer envoyer une newsletter à une liste de mails, faire un tweet pour informer notre comunautée de la difusion de l'émission ce jour, ainsi que leur donner le lien de diffusion.